Le blanc souci de notre toile.
LE GUIGNON
Au-dessus du bétail ahuri des humains
Bondissaient en clarté les sauvages crinières
Des mendiants d'azur le pied dans nos chemins.
Un noir vent sur leur marche éployé pour bannières
La flagellait de froid tel jusque dans la chair,
Qu'il y creusait aussi d'irritables ornières.
Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer,
Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes,
Mordant au citron d'or de l'idéal amer.
La plupart râla dans les défilés nocturnes,
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