AIDE   TEXTES   AUTEURS   SOMMAIRE

Victor Hugo

Les Chansons des rues et des bois


Rêver est permis aux vaincus ; se souvenir est permis aux solitaires.

Hauteville-House, octobre 1865.

LE CHEVAL

Je l'avais saisi par la bride ; Je tirais, les poings dans les noeuds, Ayant dans les sourcils la ride De cet effort vertigineux. C'était le grand cheval de gloire, Né de la mer comme Astarté, À qui l'aurore donne à boire Dans les urnes de la clarté ; L'alérion aux bonds sublimes, Qui se cabre, immense, indompté,

Lignes précédentes  21 ... 40  Lignes suivantes  

Notice  Table  Recherche  Frequences  Texte Complet  

Texte produit par Eric Vautier (eric.vautier@adp.fr)