La Pucelle d'Orléans (1762)
Sous le corset et sous le cotillon,
D'un vrai Roland le vigoureux courage. J'aimerais mieux, le soir pour mon usage, Une beauté douce comme un mouton ; Mais Jeanne d'Arc eut un coeur de lion : Vous le verrez, si lisez cet ouvrage. Vous tremblerez de ses exploits nouveaux ; Et le plus grand de ses rares travaux Fut de garder un an son pucelage. O Chapelain, toi dont le violon, De discordante et gothique mémoire, Sous un archet maudit par Apollon, D'un ton si dur a raclé son histoire ; Vieux Chapelain, pour l'honneur de ton art, Tu voudrais bien me prêter ton génie : Je n'en veux point ; c'est pour la Motte-Houdart, Quand l'_Iliade_ est par lui travestie. Le bon roi Charle, au printemps de ses jours, Paragraphes précédents 21 ... 40 Paragraphes suivants |
Texte produit par Joël Surcouf (joel.surcouf@wanadoo.fr)